À quoi bon

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À quoi bon rechercher les éblouissements,
Convoiter le beau style et la rime parfaite…
Sans les vivats, bravos et applaudissements ?
Le triomphe est manqué ; saluez ma défaite !
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© Yannig WaTeL 08 avril 2016
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18 réflexions sur “À quoi bon

  1. Mais non Yannig, pas de défaite en vue en ce qui concerne ta poésie. Seulement, parfois, à cause de certaines circonstances de la vie, je parle pour mon compte personnel, on n’a pas les mots pour commenter. J’ai lu, que dis-je, je me suis délectée de « Tel grand cygne éthéré…. » je n’ai pas mis de commentaire ma plume semblait aphone et atone.
    Quoi qu’il en soit, tu as su me toucher par ce quatrains et tes alexandrins parfaits me vont droit au coeur.
    Bisous bien encrés 🙂
    Hélène

    • En tant que poète moyennement doué et humoriste du même calibre, je voulais voir un peu quel succès je pouvais obtenir avec une publication qui permet 2 ou 3 (ou peut-être même encore plus) niveaux de lecture !
      Oui, c’est bien de l’humour ! 🙂 Oui, enfin… De l’humour avec l’air sérieux, du pince-sans-rire !
      Merci infiniment, Hélène. Chaleureuses bibises

    • Je ne maîtrise pas bien l’art de provoquer une connivence avec ceux/celles qui me lisent… Je dois encore progresser, je pense !
      Merci beaucoup Claude, pour ce sympathique passage. Amicalement.

  2. Oh! Le chant de ce cygne
    pourrait bien m’émouvoir
    si je ne sentais le signe…
    que l’animal peut se mouvoir…
    encore avec son beau plumage…
    éclaircir de blanc toujours les tristes pages
    de nos vies sans ce mage,
    peintre de mots doux et d’images….

    • C’est le chant d’un cygne
      (Dont le brillant plumage
      Est devenu tout noir)
      Qui ne se sent plus digne
      Et qui n’a plus, ni le courage
      Ni l’humeur, de prolonger chaque soir
      Son volubile et gai ramage
      De printemps, d’amour, d’espoir !

      Merci Pat, pour ces mots de douceur.
      Bien à toi.

  3. Bonsoir Yannig. Quelle défaite ? La poésie est une fête ! Ne rien attendre n’est-il pas la plus belle victoire ? L’essentiel n’est-il pas d’écrire et d’explorer le monde, l’inconnu, tous les parfums secrets de l’âme et du coeur et bien plus encore avec humilité et passion ? Doux week-end à toi, à ta plume talentueuse et à ton encrier fertile !

    • Merci beaucoup, Dany, d’avoir donné ton sentiment. C’est à mon sens un sentiment qui m’est précieux, car il semble en harmonie avec ta personne, n’en doute pas !
      Amicales pensées.

  4. Qui n’a pas ressenti cela….je partage….. même si c’est fait avec humour…nous sortons de nous ce qui vient, sans attendre les bravos, les vivats….Gardons notre sensibilité qui guide la plume pour nous…et la tienne n’a pas envie de se taire….à bientôt mireille

    • Merci beaucoup, Mireille, ça fait chaud au cœur.
      En vérité, je n’aime ni lire, ni écrire, ni rire, ni séduire… Pour autant, la reconnaissance pourrait normalement me rendre heureux, quelquefois je me surprends à rêver de célébrité et c’est tout le mal que je me souhaite.
      Amicales pensées

  5. En fait on écrit pour soi…et il faut bien avouer que parfois on n’a rien à se dire !! 😉
    Il est vrai que ça casse un peu la reconnaissance que l’on souhaiterait… et puis bon, ça passe, et le dialogue avec soi-même revient…
    Amicalement

  6. Je pense que tout a été dit dans les commentaires précédents, mais si je peux en rajouter une, ce sera celle-ci:

    « Sans recherche de victoire, il n’y a pas de défaite. Sans adversaire, il n’y a que des victoires. »

    Peut-être est il temps de se remémorer pour quels raisons vos premiers écrits sont nés. Je ne pense pas que cela soit pour la victoire.

    Mais peut être que je me trompe.

    Fabien.

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