Apprêté pour le flirt

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Apprêté pour le flirt, non pour l’engendrement !
C’est ainsi que j’aimais, dès l’aurore posée :
J’étais papillon blanc ; je buvais la rosée
Puis me livrais aux vents, m’élevais librement !
Tous les échos s’ouvraient (aux soupirs, aux muRmuRes)
Quand, vainqueur de la nuit, j’acceptais sobrement
Les grands Lys au cœur d’or que m’offraient des mains pures
« Et qu’importe demain ! » me disais-je parfois…
Moi, dont l’esprit jamais n’aura connu de lois :
J’ai, sans presque y songer, vécu mille aventures.
© Yannig WaTeL 23 février 2016

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18 réflexions sur “Apprêté pour le flirt

    • Merci beaucoup Melly, j’apprécie la visite et j’accepte le compliment avec grand plaisir 🙂

      Ce poème étant assez léger (en quantité de lignes) j’ai cherché à compenser par un apport un peu cérébral… J’ai donc glissé une métaphore entre chaque ligne.

    • Je pense que tu as deviné en ce papillon insouciant, le pré-adolescent volage sage que je fus… d’où la symbolique du papillon qui virevoltait allégrement (de déception sentimentale en échec amoureux) parce que, c’est bien connu : on ne fait pas un bon nectar en ne récoltant le pollen que d’une seule fleur !

      Merci pour le trait d’esprit, Pierre, c’est une agréable animation dans ma vie de tous les jours, que de te lire.
      Amical salut

      • Bonjour Yannig !

        Pour faire un petit clin d’œil à ton poème :

         » J’étais en ce temps là, un explorateur des plus novices mais j’avais déjà la fibre aventurière.

        Métamorphose,

        Elle avait, sans secret,
        un joli petit bouton rose
        sur le nez !
        Elle avait, en secret,
        deux jolis petits boutons roses
        aux bouts de ses nénés !
        Et moi, plus tout à fait un saint,
        j’avais obtenu un blanc-seing :
        j’avais le droit
        de m’amuser avec les trois
        … les trois à la fois !
        Trois petits boutons roses
        c’est bien !
        Pourtant … pourtant cela devient
        un peu énervant à la fin !
        Alors, passant à autre chose,
        j’entrepris de faire l’inventaire
        de tout ce qui pouvait être rose.
        Et, pourquoi le taire,
        j’ai découvert
        une délicate,
        une merveilleuse,
        une somptueuse
        variété de rose !
        Rose, qu’aucun papillon
        n’avait jamais butiné.
        Alors, instinctivement,
        innocemment polisson,
        je m’appliquais avec délectation
        à ma métamorphose :
        je devins … papillon !  »

                                     Pierre Dupuis
        

        Bonne journée !

        http://rotpier.over-blog.com

        • Wouh, ça c’est une lecture qui transporte de joie !
          C’est si simple finalement de passer d’un état à un autre, quand tout commence par un peu d’amour !

          J’imagine l’espiègle avec l’air de sourire,
          Ingénu et timide à la vue d’un téton…
          Tes yeux pleins de tendresse et d’envie de séduire
          Et tes gentils baisers, sûrement, voulaient dire :
          Heureux le papillon ; plus que le hanneton !

          • Tu es devenu un papillon… aux ailes du désir, je parie !
  1. Merci pour votre petit commentaire d’encouragements qui m’est allé droit au cœur !
    Votre poésie est magnifique. Après, je trouve qu’il manque le peu qui lui donnerait un caractère génial ! Mais ne renoncez pas, vous écrivez de manière si élégante qu’il serait dommage que ce blogue disparût. Vous n’êtes pas loin du but de chaque poète. Vous suscitez des émotions ; après, le grand poème suscite des émotions qui paraissent si uniques et sont pourtant si communes qu’on ne les oublie pas.

    Le poète, héraut de l’art de bien écrire,
    N’est-il pas cet artiste au chant mélodieux ?
    Et pourtant, le génie dont nul n’oublie la lyre
    Est celui qui réjouit comme un astre radieux,
    Alors qu’il sait fort bien comme une phrase est vaine :
    À exprimer la vie seule l’absence est reine !

    • Merci infiniment, je suis un peu gêné de tant de paroles élogieuses, je ne sais plus quoi dire sinon qu’il ne me reste plus maintenant qu’à cultiver certaines vertus telles que… la modestie et la retenue !

      Comme tous les grands sentimentaux, en fait, je poétise dans le seul but de traduire en mots la contemplation de mes propres joies et de mes propres peines et éventuellement, toucher tout autre esprit qui ferait face aux mêmes préoccupations.

      Un jour, je me suis dit « poète, à quoi sers-tu ? »
      Et ne pouvant laisser la question sans réponses :
      J’ai accordé mon luth ; je me suis revêtu
      D’éclairs brillants, d’or, de métaphores absconses.

      Merci encore pour le regard favorable porté sur ma poésie, à très vite dans les allées si bien entretenues de votre * jardinpoetique * que je ne manquerai pas de visiter souvent.

      Avec ma plus cordiale sympathie.

  2. Je suis toujours admirative devant ta poésie , douce et légère comme les ailes du papillon .
    Quelques vers de Lamartine, en cadeau :

    Naître avec le printemps, mourir avec les roses,
    Sur l’aile du zéphyr nager dans un ciel pur,
    Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses,
    S’enivrer de parfums, de lumière et d’azur,
    Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes,
    S’envoler comme un souffle aux voûtes éternelles,
    Voilà du papillon le destin enchanté!
    Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose,
    Et sans se satisfaire, effleurant toute chose,
    Retourne enfin au ciel chercher la volupté!

    Bonne soirée
    Amicalement

    • Merci beaucoup Lucia, d’être venue poser ton regard doux sur mes mots, je suis ravi si l’émotion a été transmise.

      Et merci pour ces vers du Grand Lamartine, romantique parmi les romantiques.

      (je ne sais pas pour quelle raison, ton commentaire se trouvait dans ma file d’attente d’indésirables…)

      Chaleureuses bibises

  3. Sous forme d’une jolie « gérardine » (de Gérard Laglenne auteur contemporain) ta plume devient ce papillon qui vient de se libérer de sa chrysalide d’hiver et de tristesse. Le suivre de ligne en ligne, de mot en mot est un régal pour les yeux ! Et puis oui, qu’importe demain ce grand inconnu. Autant profiter dans le bon sens pour le bonheur des sens quand il en est encore tant…quand il en est encore temps 🙂
    J’ai lu le poème qui t’a donné cette inspiration, il est superbe !
    Bises,
    Hélène

    • Une gérardine ? Tu es sûre ?(ꉺ౪ꉺ)Moi qui croyais avoir mis dans ce poème tous les ingrédients d’un dizain de Lochac…. Bon là, faut vraiment que je m’y mette sérieusement, j’ai besoin de réviser mes classiques ! (′ʘ⌄ʘ‵)
      Ceci dit, merci pour le regard charmé et les remarques très justes, Hélène. ☺

      Je te fais des chaleureuses bibises, à très vite sur tes pages, j’y ai vu des mises à jour passionnantes.

      • Pfff !!! C’est un dizain de lochac évidemment ! Je travaille sur une gérardine actuellement, cela doit m’obséder 🙂 Un bouquet de fleurs de rimes pour me faire pardonner 🙂 Bisous

          • ٩◔̯◔۶
            Bon, dans ce cas, tu me rends tous les bons-points et images que tu as perçues depuis le début de l’année et tu copieras 100 fois :
            Ceci n’est pas une gérardine !
            Punition que tu consigneras sur ton carnet de punitions, sans imiter la signature des parents !
            nan mais !
            ლ(ಠ益ಠლ)

            • Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine
              Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine
              Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine
              Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine
              Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine
              Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine
              Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine
              Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine
              Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine
              Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine
              Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine
              Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine
              Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine
              Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine
              Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine
              Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine
              Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine
              Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine
              Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine
              Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine
              Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine
              Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine
              Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine
              Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine
              Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine
              Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine
              Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine
              Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine
              Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine
              Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine
              Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine
              Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine
              Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine Ceci n’est pas une gérardine
              Ceci n’est pas une gérardine.

              C’est fait ! Contresigné par mes aïeux Victor Hugo et Anna de Noailles

              J’peu raiccupairé mai bon pouin ? Di m’sieu ?

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